Définition de quelques grandes phases dans la mise en place, au cours du 11e s., de nouvelles solutions relatives au problème de circulation dans les parties hautes des églises romanes. L'apparition des escaliers dans l'architecture romane, liée aux changements importants qui interviennent dans le plan et la structure des églises, révèle deux attitudes contraires : opposition entre l'escalier hors oeuvre et l'escalier dérobé, entre le passage dissimulé et le passage visible. Mettant en lumière les solutions et références faites aux monuments antiques, l'auteur passe en revue les différentes solutions tant structurales que formelles apportées au problème de circulation dans les parties hautes des églises (escalier, coursière, relation entre l'escalier et la coursière) à travers les exemples de Saint-Bénigne de Dijon, l'abbatiale de Cluny III, les tours-porches de Saint-Pierre de Chartres et Saint-Benoît-sur-Loire, les édifices normands au système de circulation d'une perfection inégalée (Bernay, Notre-dame de Jumièges)
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