Analyse de la complexité des éléments iconographiques et décoratifs caractérisant les portes de bronze de la basilique entre 1100 et 1300, qui mêlent une réutilisation d'éléments antiques tardifs et une signification historico-politique de l'équilibre entre Venise et Byzance. Y apparaît l'exigence de reproduire les formes artistiques caractérisant Rome et Constantinople aux 4e-6e s. dans le but de créer l'illusion d'origines antiques pour une ville de création récente. Des observations relatives à l'épigraphie, au style et à la composition de la porte centrale et de la porte saint Clément permettent d'attribuer l'éxécution de ces éléments à des ateliers byzantins. La porte de saint Pierre, dans le narthex, qui se distingue, elle, par une technique de bas-relief et une iconographie néo-paléochrétienne de la fin du 12e s. est l'oeuvre d'artistes romains et non pas byzantins
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