Tout en rattachant Greenberg à la tradition des historiens de l'art qui, de Vasari à Gombrich, ont avant tout considéré l'art comme une évolution centrée sur la conquête progressive des apparences visuelles (contrairement aux Hégeliens et à Panofsky qui font de l'art une forme symbolique), l'auteur voit dans la théorie moderniste du critique d'art amériacin un changement essentiel: pour la première fois, une pratique artistique donnée, en l'occurrence la peinture, est élevée à la conscience d'elle-même. L'histoire du modernisme devient donc l'histoire d'une purification consistant à éliminer tout ce qui n'est pas essentiel à l'art. Ce discours s'est finalement sclérosé, incapable d'appréhender la nouveauté du pop art qui, lui, requiert une réflexion véritablement philosophique
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