La présence d'un agneau dans un médaillon couronnant la Majestas Domini du décor absidal de l'église de Topuz Dagi près du village d'Ürgüp (seconde moitié du 10e siècle) est l'occasion d'étudier les représentations de l'agneau dans la peinture murale de Cappadoce des 9e et 10e siècles. Cette entorse apparente aux décisions du concile Quinisexte oblige à reconsidérer le texte du canon 82 qui invite à préférer les images anthropomorphiques du Christ à ses figures. Il est manifeste que le canon n'exprime pas un rejet catégorique des images symboliques qui sont utilisées ici pour montrer le lien entre la Loi et la grâce inaugurée par l'Incarnation
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