La disposition en motifs parrallèles constitue une composante importante de l'art de Ferdinand Hodler. Il en a souvent parlé dans ses écrits en distinguant deux formes complémentaires: le parallélisme décoratif et le parallélisme de la vie. La répétition de personnages similaires permet, d'une part, de simplifier et d'intensifier l'expression picturale, et d'autre part, de signifier que l'être humain est le reflet d'idées générales, indépendamment de sa condition biologique. Les tableaux dans lesquels s'exprime le mieux ce parallélisme sont, dans l'ordre chronologique: Les Ames déçues (1892; Bern, Kunstmuseum), Les Las de vivre (1892; München, Neue Pinakothek), Eurythmie (1894; Bern, Kunstmuseum) et Le Jour (1900; Bern, Kunstmuseum)
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